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Personnages





le condamné à mort :

nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a
très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est
impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain
et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge
qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres
détenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques
pages à côté d’une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps
passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera
jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa
fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : "Quand
elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée,
repoussée, vile à cause de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur."




les geôliers:

quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a
des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et
d’autres qui le traitent comme un animal.



Sa fillette:

Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison.
C’est une fillette qui a très envie de vivre. Mais quand elle parle avec le
protagoniste, elle dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit sa mère) :
elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois.



Sa femme et sa mère :

Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la
souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille
du condamné a mort : "J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes
qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la
justice." (chap.IX)



Le prêtre:

Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce
prêtre ne parle par avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce
qu’il dit habituellement avec les condamnés.



La foule :

C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très
nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un
spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On
peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches
l’une de l’autre au niveau moral.



05/03/2013
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